michael

Michael’s game est un jeu collaboratif basé sur le raisonnement hypothétique développé pour faciliter le traitement psychologiques des idées délirantes. Il a été testé dans une étude randomisée contrôlée qui montre que le jeu conduit à une réduction de la conviction et de la préoccupation avec les idées délirantes.

Khazaal Y, Chatton A, Dieben K, Huguelet P, Boucherie M, Monney G, Lecardeur L, Salamin V, Bretel F, Azoulay S, Pesenti E, Krychowski R, Costa Prata A, Bartolomei J, Brazo P, Traian A, Charpeaud T, Murys E, Poupart F, Rouviere S, Zullino D, Parabiaghi A, Saoud M, Favrod J: Reducing delusional conviction through a cognitive-based group training game: A multicentre randomized controlled trial. Front Psychiatry 2015;6:66.

Michael’s game peut être obtenu auprès d’HorizonSud à info@horizonsud.ch

Le jeu « Michael’s Game » a été conçu pour spécifiquement entraîner le raisonnement par hypothèses. Il sélectionne spécifiquement cet aspect de l’approche cognitive des symptômes psychotiques [1, 2 , 3].
L’hypothèse au départ de ce jeu, conçu par Yasser Khazaal et Jerôme Favrod, a été que cet entraînement pourrait réduire les sauts aux conclusions (« jumping to conclusions ») [4, 5] ou, tout du moins, en réduire les effets, en facilitant l’ouverture à d’autres explications des phénomènes vécus [1, 2]. Cette approche semble d’autant plus importante à entraîner que la plupart des patients n’ont pas d’explications alternatives spontanées à leurs vécus [6] et qu’ils pourraient s’approprier ces approches [3] et en ressentir des bénéfices sur les symptômes psychotiques et/ou le vécu de ces symptômes ou la manière d’y faire face [1 , 7 , 8, 9, 10 , 11].
Malgré leur intérêt, les psychothérapies cognitives des psychoses, et l’entraînement au raisonnement par hypothèses connaissent une faible dissémination en milieu clinique [3 , 12 , 13].
En développant le jeu « Michael’s Game », les auteurs font l’hypothèse qu’il pourrait faciliter l’introduction de ces approches auprès des soignants et des patients. Les patients pourraient plus facilement les découvrir par le biais d’une approche décentrée et ludique, probablement plus acceptable. Également, les soignants pourraient plus facilement se lancer ou s’initier à ces approches en le faisant par le biais d’une approche structurée rapidement applicable.
Le jeu « Michael’s game »

Le jeu, rédigé en Français, a été traduit, à ce jour, en Anglais, Allemand, Espagnol, Italien et Portugais. IL comporte 80 cartes, qui chacune va entraîner ce même processus de raisonnement par hypothèses au travers de situations différentes. Le jeu est habituellement animé en groupe (le plus souvent de 4-8 joueurs). Les patients habituellement inclus sont sortis de la phase aiguë et pas trop sévèrement désorganisés. Leur état clinique doit être compatible avec le fait de participer à un groupe durant environ une heure à une heure-trente (avec une pause). Les animateurs sont des soignants formés à l’animation du jeu. Toutefois, pour animer le jeu, il n’est pas indispensable d’être formé en psychothérapie cognitive. Il est cependant préférable d’avoir une certaine expérience clinique du travail avec des patients présentant des symptômes psychotiques. La formation à l’animation de « Michael’s Game » dure deux heures. Elle permet une introduction aux concepts sur lesquels se base le jeu et un entraînement pratique à son animation.

1. Chadwick PD, Lowe CF: A cognitive approach to measuring and modifying delusions. Behaviour research and therapy 1994;32:355-367.
2. Beck AT, Rector NA: Cognitive therapy of schizophrenia: A new therapy for the new millennium. American journal of psychotherapy 2000;54:291-300.
3. Morrison AP, Renton JC, Williams S, Dunn H, Knight A, Kreutz M, Nothard S, Patel U, Dunn G: Delivering cognitive therapy to people with psychosis in a community mental health setting: An effectiveness study. Acta psychiatrica Scandinavica 2004;110:36-44.
4. So SH, Peters ER, Swendsen J, Garety PA, Kapur S: Changes in delusions in the early phase of antipsychotic treatment – an experience sampling study. Psychiatry research 2014;215:568-573.
5. Ross K, Freeman D, Dunn G, Garety P: A randomized experimental investigation of reasoning training for people with delusions. Schizophr Bull 2011;37:324-333.
6. Freeman D, Garety PA, Fowler D, Kuipers E, Bebbington PE, Dunn G: Why do people with delusions fail to choose more realistic explanations for their experiences? An empirical investigation. Journal of consulting and clinical psychology 2004;72:671-680.
7. Lecomte T, Leclerc C, Corbiere M, Wykes T, Wallace CJ, Spidel A: Group cognitive behavior therapy or social skills training for individuals with a recent onset of psychosis? Results of a randomized controlled trial. The Journal of nervous and mental disease 2008;196:866-875.
8. Carter CS, Barch DM, Buchanan RW, Bullmore E, Krystal JH, Cohen J, Geyer M, Green M, Nuechterlein KH, Robbins T, Silverstein S, Smith EE, Strauss M, Wykes T, Heinssen R: Identifying cognitive mechanisms targeted for treatment development in schizophrenia: An overview of the first meeting of the cognitive neuroscience treatment research to improve cognition in schizophrenia initiative. Biol Psychiatry 2008;64:4-10.
9. Zimmermann G, Favrod J, Trieu VH, Pomini V: The effect of cognitive behavioral treatment on the positive symptoms of schizophrenia spectrum disorders: A meta-analysis. Schizophr Res 2005;77:1-9.
10. Rector NA, Beck AT: Cognitive behavioral therapy for schizophrenia: An empirical review. The Journal of nervous and mental disease 2001;189:278-287.
11. Grant PM, Huh GA, Perivoliotis D, Stolar NM, Beck AT: Randomized trial to evaluate the efficacy of cognitive therapy for low-functioning patients with schizophrenia. Archives of general psychiatry 2012;69:121-127.
12. Kingdon DG, Kirschen H: Who does not get cognitive-behavioral therapy for schizophrenia when therapy is readily available? Psychiatric services (Washington, DC 2006;57:1792-1794.
13. Tarrier N: Cbt for psychosis: Effectiveness, diversity, dissemination, politics, the future and technology. World psychiatry : official journal of the World Psychiatric Association 2014;13:256-257.



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Compétence, un jeu pour entraîner les habiletés sociales peut être obtenu auprès d’HorizonSUD à l’adresse info@horizonsud.ch

« Compétence » est un jeu de société qui permet de familiariser les professionnels à l’entraînement des habiletés sociales en réduisant l’aspect menaçant de la nouveauté. Il requiert un minimum de quatre joueurs dont un professionnel. Il peut s’appliquer sans formation préalable et n’exige pas de matériel autre qu’une table, des chaises et de quoi écrire.
La première version du jeu Compétence a été éditée en 1992. Le jeu est épuisé depuis 2000. Suite à de nombreuses demandes, nous avons décidé de le rééditer dans une version augmentée avec l’équipe de la Fondation HorizonSud. De nouvelles cartes ont été ajoutées. Dans les cartes questions des cartes portant davantage sur la cognition sociale ont été ajoutées.

Les habiletés sociales
Les habiletés sociales sont l’ensemble des capacités cognitives et comportementales qui nous permettent de communiquer nos émotions et nos besoins, de façon compétente et d’atteindre nos objectifs interpersonnels. Un modèle des habiletés sociales a été conceptualisé sous la forme d’un processus séquentiel comprenant trois étapes : la réception des paramètres de la situation, le traitement des informations permettant de sélectionner une réponse à la situation et la production d’une réponse comportementale [1, 2]. Lorsqu’une personne est impliquée dans une situation sociale, elle devra tout d’abord être attentive et percevoir correctement les informations pertinentes contenues dans cette situation. Il s’agit de percevoir les indices environnementaux qui vont permettre de comprendre la situation sociale. La personne devra, par exemple, savoir identifier les personnes appropriées avec qui interagir, reconnaître les émotions d’autrui, écouter correctement ce que l’autre dit. On appelle ces capacités les habiletés réceptives. Durant la seconde étape, la personne devra déterminer quelle est la réponse la plus effective dans le cadre de la situation. Concrètement, elle pourra imaginer une série de réponses potentiellement efficaces, évaluer les mérites relatifs de chaque option en termes de leurs conséquences possibles et choisir la meilleure réponse. Ces capacités sont appelées habiletés décisionnelles. Finalement, la personne devra émettre la réponse choisie en utilisant des comportements qui seront directement observables dans l’interaction. Ils comprennent le contenu verbal, ce qui est dit et la façon dont c’est dit au niveau non-verbal et paralinguistique. Par exemple le contact visuel, la posture, les gestes, l’orientation du corps, les expressions faciales, le ton, le volume et le rythme de la voix. C’est ce qu’on appelle les habiletés émettrices. Le modèle séquentiel prédit que si une personne présente un déficit en amont du processus, celui-ci aura un impact dans sur les étapes subséquente. Par exemple, si une personne est inattentive dans une conversation, elle ne pourra pas prendre en compte certains paramètres important de la situation, ce qui affectera ses décisions et ses réponses comportementales.

L’entraînement des habiletés sociales
L’entraînement des habiletés sociales est une intervention structurée qui vise à enseigner les habiletés interpersonnelles et à promouvoir le maintien et la généralisation de ces habiletés. Les techniques utilisées traditionnellement comprennent l’établissement d’objectifs, le jeu de rôle, la présentation de modèles, des conseils, le feed-back oral et vidéo, une méthode de résolution de problèmes, la prescription de tâches à accomplir entre les séances. L’entraînement peut être proposé individuellement mais il est préférable de l’administrer dans le cadre de groupes afin de multiplier les sources d’apprentissage.
Les résultats de nombreuses études indiquent que les personnes atteintes de troubles psychiatriques sévères peuvent apprendre de nouvelles habiletés et ainsi améliorer leur fonctionnement dans la communauté [3, 4]. L’entraînement des habiletés sociales améliore le fonctionnement social et la qualité des relations sociales sans forcément réduire les symptômes, les rechutes et les réhospitalisations. Ce qui n’est pas surprenant du fait que le fonctionnement social est relativement indépendant de la symptomatologie aiguë et des rechutes. La généralisation des habiletés sociales est meilleure lorsque l’entraînement est intégré dans la vie quotidienne des patients [5]. Les déficits cognitifs, spécialement les déficits de la mémoire, sont associés à une acquisition plus lente des habiletés sociales [6]. Les interventions qui combinent entraînement des habiletés sociales et intervention psycho-éducationnelle avec les familles présentent les meilleurs résultats sur le syndrome déficitaire que cela soit avec des patients souffrant d’un premier épisode [7, 8] ou des patients qui ont eu plusieurs épisodes [9-11].
Les progrès dans la recherche sur l’entraînement des habiletés sociale ont conduit à des nouveaux développements. Les efforts pour améliorer la généralisation de l’entraînement ont montré que les interventions qui ciblent la pratique in-vivo [5] et qui impliquent le réseau naturel de soutien pour aider les patients à utiliser les habiletés entraînées dans leur vie quotidienne [12] augmentent les bénéfices thérapeutiques. Les interventions qui incluent la remédiation cognitive pour réduire les difficultés d’apprentissage améliorent également les résultats [13-16]. Egalement de nouveaux programmes d’entraînements qui cherchent à contourner les altérations de la mémoire par un entraînement sans erreur conduisent à des résultats prometteurs [4, 17, 18]

La cognition sociale
Plus récemment, ce qu’on appelle la cognition sociale est venue complétée le modèle séquentielle présenté plus haut, notamment pour les habiletés réceptives. Il s’agit de la reconnaissance des expressions faciales, la perception sociale (langage corporel et intonation de la voix), la capacité de comprendre que les autres peuvent avoir des états mentaux différents du sien (théorie de l’esprit) et la capacité d’attribuer de façon nuancée les causes des événements. De ces différents éléments, la théorie de l’esprit reste un des concepts les plus défiants. Il inclut notamment la capacité de décoder l’intention d’autrui. Les patients souffrant de schizophrénie manifestent des difficultés à reconnaître l’intention d’autrui, ce qui pourrait contribuer à une idéation délirante. Ce déficit de la théorie de l’esprit est particulièrement attrayant pour expliquer les idées de référence ou de persécution. Les patients schizophrènes montrent des difficultés face aux situations qui demandent une prise de distance ou un changement de perspective et de l’empathie pour les autres [19]. Une perception déformée de l’intention et des actions des autres peut favoriser des problèmes interpersonnels. Les déficits en théorie de l’esprit sont cependant observés dans d’autres désordres psychiatriques, mais leurs implications pathogéniques dans la formation des délires sont sujettes à controverse [20]. Si les idées paranoïdes reflètent un jugement incorrect de l’intention d’autrui (il me veut du mal, il m’observe, etc.), il semble dès lors inévitable que des difficultés à identifier l’intention d’autrui conduisent à l’idée que les gens dissimulent leur intention ou fomentent une conspiration. Néanmoins, nombre de gens affectés par des idées paranoïdes ne pensent pas que leurs persécuteurs déguisent leurs intentions et pensent au contraire que l’intention de ces derniers est claire. De plus, si le dessein d’autrui est perçu comme obscur, les idées de persécution ne devraient pas être limitées à une personne ou à un groupe, ce qui est toutefois fréquemment décrit par ces patients. Egalement d’autres troubles sont associés à des déficits de la théorie de l’esprit comme l’autisme qui ne conduit pas à la formation d’idées délirantes. Les déficits de la théorie de l’esprit s’ils contribuent aux idées délirantes comme facteur aggravant ont probablement un impact plus important dans le fonctionnement interpersonnel en compliquant le traitement de l’information et affectant la lecture et la compréhension de situations sociales [21]. Dans ce contexte, les déficits de la théorie de l’esprit sont particulièrement intéressants pour venir compléter l’entraînement des habiletés sociales et chercher à améliorer le fonctionnement interpersonnel dans la schizophrénie. Il est donc important de mieux inclure la cognition sociale dans l’entraînement des habiletés sociales. Par exemple, l’équipe de David Penn a développé un programme d’entraînement des habiletés sociales qui comprend l’entraînement de la cognition sociale [22, 23], appelé entraînement à la cognition sociale et l’interaction. Cet entraînement semble prometteur bien qu’il nécessite encore des études contrôlées pour être validé dans le domaine des troubles du spectre de la schizophrénie.

1. Wallace, C.J., et al., A review and critique of social skills training with schizophrenic patients. Schizophr Bull, 1980. 6(1): p. 42-63.
2. Favrod, J., Habiletés sociales : Québécisme désuet ou concept moderne? Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive, 1993(3): p. 66-67.
3. Kurtz, M.M. and K.T. Mueser, A meta-analysis of controlled research on social skills training for schizophrenia. J Consult Clin Psychol, 2008. 76(3): p. 491-504.
4. Pfammatter, M., U.M. Junghan, and H.D. Brenner, Efficacy of psychological therapy in schizophrenia: conclusions from meta-analyses. Schizophr Bull, 2006. 32 Suppl 1: p. S64-80.
5. Glynn, S.M., et al., Supplementing clinic-based skills training with manual-based community support sessions: effects on social adjustment of patients with schizophrenia. Am J Psychiatry, 2002. 159(5): p. 829-37.
6. Mueser, K.T. and A.S. Bellack, Social skills training: Alive and well? Journal of Mental Health, 2007. 16(5): p. 549-552.
7. Thorup, A., et al., Integrated treatment ameliorates negative symptoms in first episode psychosis–results from the Danish OPUS trial. Schizophr Res, 2005. 79(1): p. 95-105.
8. Petersen, L., et al., A randomised multicentre trial of integrated versus standard treatment for patients with a first episode of psychotic illness. Bmj, 2005. 331(7517): p. 602.
9. Granholm, E., et al., A randomized, controlled trial of cognitive behavioral social skills training for middle-aged and older outpatients with chronic schizophrenia. Am J Psychiatry, 2005. 162(3): p. 520-9.
10. Valencia, M., et al., A psychosocial skills training approach in Mexican out-patients with schizophrenia. Psychol Med, 2007. 37(10): p. 1393-402.
11. Valencia, M., et al., Application in Mexico of psychosocial rehabilitation with schizophrenia patients. Psychiatry, 2010. 73(3): p. 248-63.
12. Tauber, R., C.J. Wallace, and T. Lecomte, Enlisting indigenous community supporters in skills training programs for persons with severe mental illness. Psychiatr Serv, 2000. 51(11): p. 1428-32.
13. Hogarty, G.E., et al., Cognitive enhancement therapy for schizophrenia: effects of a 2-year randomized trial on cognition and behavior. Arch Gen Psychiatry, 2004. 61(9): p. 866-76.
14. Roder, V., et al., Integrated psychological therapy (IPT) for schizophrenia: is it effective? Schizophr Bull, 2006. 32 Suppl 1: p. S81-93.
15. Silverstein, S.M., et al., Effectiveness of a two-phase cognitive rehabilitation intervention for severely impaired schizophrenia patients. Psychol Med, 2005. 35(6): p. 829-37.
16. Galderisi, S., et al., Social skills and neurocognitive individualized training in schizophrenia: comparison with structured leisure activities. European archives of psychiatry and clinical neuroscience, 2010. 260(4): p. 305-15.
17. Kern, R.S., et al., Extensions of errorless learning for social problem-solving deficits in schizophrenia. Am J Psychiatry, 2005. 162(3): p. 513-9.
18. Granholm, E., D. Ben-Zeev, and P.C. Link, Social disinterest attitudes and group cognitive-behavioral social skills training for functional disability in schizophrenia. Schizophr Bull, 2009. 35(5): p. 874-83.
19. Frith, C.D., Schizophrenia and theory of mind. Psychol Med, 2004. 34(3): p. 385-9.
20. Garety, P.A. and D. Freeman, Cognitive approaches to delusions: a critical review of theories and evidence. Br J Clin Psychol, 1999. 38 ( Pt 2): p. 113-54.
21. Phillips, M.L., C. Senior, and A.S. David, Perception of threat in schizophrenics with persecutory delusions: an investigation using visual scan paths. Psychol Med, 2000. 30(1): p. 157-67.
22. Roberts, D.L. and D.L. Penn, Social cognition and interaction training (SCIT) for outpatients with schizophrenia: a preliminary study. Psychiatry Res, 2009. 166(2-3): p. 141-7.
23. Combs, D.R., et al., Social Cognition and Interaction Training (SCIT) for inpatients with schizophrenia spectrum disorders: preliminary findings. Schizophr Res, 2007. 91(1-3): p. 112-6.
24. Liberman, R.P. and A. Kopelowicz, Recovery from schizophrenia: a concept in search of research. Psychiatr Serv, 2005. 56(6): p. 735-42.

L’entraînement des habiletés sociales vise l’amélioration du fonctionnement interpersonnel et instrumental en utilisant des méthodes structurées tirées des principes de l’apprentissage social développé par Albert Bandura.

Le matériel ci-dessous a été adapté par le Réseau des programmes de réhabilitation francophone qui comprenait
Guy Deleu pour la Belgique
Olivier Chambon pour la France
Pierre Lalonde pour le Québec
Jérôme Favrod pour la Suisse

Il s’agissait de rendre disponible le matériel créé par l’équipe du Professeur Robert Paul Liberman à l’Université de Californie Los Angeles (UCLA) dans les années 80 et 90. Maintenant ce matériel a davantage un intérêt historique que clinique.

Le module d’éducation au traitement neuroleptique version développée par Socrate Réhabilitation et le Dr Guy Deleu à Charleroi en Belgique.

Version québecoise de la vidéo du module d’éducation au traitement neuroleptique, développée par l’équipe du Professeur Pierre Lalonde à Montréal au Québec.


Le module gestion des symptômes a été adapté par l’équipe du Professeur Pierre Lalonde à Montréal au Québec.

Le module entraînement des habiletés à la conversation a été adapté par l’équipe du Dr Guy Deleu à Charleroi

L’adaptation française du Assessment of interpersonnal problem solving skills (AIPSS) et Résolution de problèmes interpersonnels a été réalisée par Jérôme Favrod à Genève en Suisse.



Le modèle Tidal est le premier modèle de soins interdisciplinaire centré sur le rétablissement développé par des infirmiers et des usagers.

Développé par Dr Phil Barker et Poppy Buchanan-Barker, le modèle Tidal est un modèle de soins en santé mentale. Le modèle cherche à aider les gens à se réapproprier leur propre histoire et récupérer leur voix et leur droit à la parole dans la relation thérapeutique. Il s’agit d’une étape essentielle pour retrouver le contrôle sur sa propre vie.

Vous pouvez télécharger le manuel ici : Tidal Manual_French_20170823, Santé mentale, réappropriation et rétablissement.

Ci-dessous, vous trouverez l’atelier du 17 novembre 2016 animé par Phil Barker et Poppy Buchanan-Barker à l’Institut et Haute Ecole de la Santé, La Source à Lausanne. L’atelier est sous-titré par Joanie Pellet.